Point route sur l'aventure des yaourts

J'avais promis en des temps lointains, notamment à Eré et Pomme de donner mes impressions sur les yaourts maison, lançons nous.

La yaourtière et moi, histoire, clap n°1

Les sirènes des yaourts faits maison m'avaient déjà atteinte depuis plus d'un an.

Je pensais pouvoir assouvir ces désirs grâce à une yaourtière qui m'avait été offerte, une rescapée datant d’au moins l’ère baba cool.

Je me réjouissais à l’idée de goûter à des yaourts maison jusqu’à ce que mon doux rêve ne s’évanouisse, le temps d’un « poc », soit le bruit de la yaourtière lorsqu’elle a rendu l’âme.

En effet, après leur enquête, les experts non pas Manhattan-Miami-Los Angeles mais Trifouillis les oies ont estimé que le circuit électrique avait certainement sauté. La yaourtière étant ancienne, il était fort à parier qu’elle n’était pas adaptée au système électrique actuel à 220V.

Adieu veaux, vaches, cochons et surtout adieux mes yaourts aux petits bruns.

Frustration.

Je n’osais pas investir dans une yaourtière avant d’être sûre que cela n’était pas simplement une lubie, le temps de deux ou trois fournées de yaourts.

Je trépigne donc de joie quelques mois plus tard lorsqu’une autre personne se propose de me prêter sa vieille yaourtière. Celle-ci sommeillait sur une étagère depuis des années attendant l’arrivée de son jour de gloire.

La yaourtière et moi, histoire, clap n°2.

On prend presque les mêmes et on recommence.

Je m’arme des recettes glanées sur le net toutes plus alléchantes les unes que les autres. Les parfums inédits dans le commerce me font saliver. Je suis on ne peut plus motivée.

Toutefois pour ma première, je décide de la jouer non pas comme Beckham mais sobre pour le parfum de mes yaourts. J’avais encore trop en mémoire, le « poc » cuisant de ma précédente tentative. A cause de ce fameux poc, je m’étais retrouvée sur les bras avec ma préparation laitière et biscuitée censée se transformer en yaourt. Pour essayer de ne pas gâcher, j’avais placé ma préparation au congélateur pour la trasnformer en glace. C’était mangeable mais pas forcément délicieux. Gâchis. Arf.

Pour ma nouvelle tentative, ne prenons pas trop de risque. Je teste les yaourts natures avec une petite fantaisie pour deux d’entre eux soit des yaourts natures avec un fond de confiture de pêches.

Verdict : veni, vidi, vici.

J’ai testé, j’ai goûté, j’ai aimé.

Encouragée par mon premier essai, je me suis même lancée dans la compote de pommes maison. Ma compote de pommes en elle-même était un peu trop sucrée pour mon palais mais associée au yaourt nature sans sucre, l’équilibre était top.

Depuis, j’ai de nouveau fait chauffer la yaourtière avec plus ou moins de succès.

En effet, je dois reconnaître que tous les essais n’ont pas forcément été courronés de succès. J’ai par exemple décidé de recycler une partie de mon gâteau au chocolat pour deux versions de yaourt.

Version n°1 : j’ai émietté les gâteaux pour les mélanger à la préparation.

Version n°2 : j’ai laissé le gâteau au chocolat au fond du pot pour obtenir une couche de yaourt nature et une autre de gâteau chocolaté.

Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé mais le résultat n’était pas à la hauteur de mes espérances. Etait-ce mon gâteau qui n’était pas adapté ? Était-il rance ? Je ne saurais dire au juste mais le fait est que le goût n’a pas émoustillé mes papilles. Les textures étaient intéressantes mais le goût était bizarre. Je ne m’avoue pas pour autant vaincue, je tenterai une prochaine fois.

Pour le moment, ma recette préférée est simplement le yaourt nature avec au fond de la confiture. En ce moment, il s’agit de la confiture de casseille,- achetée dans une charmante boutique de Cabourg où j’avais envie de tout acheter ! Mama mia, qué bueno !-. Dans une même fournée, je me prépare des yaourts natures sans sucre pour les petits déj et d’autres avec un fond de confiture. Cela me procure un agréable dessert simplissime mais néanmoins délicieux.

Au fur et à mesure de mes essais, je repère de petits trucs et je m’améliore. J’ai identifié les ingrédients, marque des matières premières et la quantité nécessaires pour obtenir une consistance agréable selon mes critères.

C’est désormais une certitude, ce n’est pas juste une passade, un effet de mode, une de ces machines que l’on achète sur un coup de tête et qui prend ensuite formidablement la poussière dans un coin de la cuisine ou dort dans le placard d’une obscure cave.

La jolie Pomme a eu la chance de connaître les yaourts maison et leur goût incomparable depuis son enfance. Ce n’est pas mon cas mais je compte bien me rattraper. Difficile désormais une fois le processus enclenché de revenir en arrière. Je ne me vois plus manger de la même façon les yaourts du commerce.

Je ne suis pas une écolo de la première heure. Pour être honnête, je doute de pouvoir devenir une écolo pure et dure 24h/24, 7j/7 mais peu à peu, je prends conscience de la nécessité de veiller un peu plus à l’origine des produits que nous utilisons.

En effet, tout ce que je consomme n’est pas (encore ?) bio et/ou issu du commerce équitable. Cependant, j’essaie de plus en plus de réaliser moi-même de petites choses ici ou là comme mes glaces, mes yaourts, mes gâteaux voire même ma pâte sablée. Mes tentatives ne se soldent pas toujours par de francs succès mais je ne me décourage pas et je continuerai tant que cela m’amusera.

Comments

[MK]

@ Eré : "pour l'instant"? tu comptes encore nous faire saliver en nous présentant à nouveau de jolies choses ?

ah oui, c'est sûr que l'ordre de priorité semble clairement défini. Les yaourts maison sauront t'attendre.

merci pour les bises. idem.

[Eré]

D'accord, d'accord, match nul...pour l'instant! Je note les références de la yaourtière, au cas où...mais bon, j'ai récemment investi dans un cardiofréquence-mètre, préparé des week-end et ai un mariage à planifier donc ça risque d'attendre un peu :)

Dans l'élan des yaourts, je me permets même de te faire des bises ;)

[MK]

@ Eré : je te fais envie avec mes yaourts et toi, tu me fais envie avec tes jolies porcelaines ! match nul, balle au centre.

pour l'investissement dans une yaourtière, c'est sûr que cela prend de la place et que le coût peut être un frein. Toutefois, j'ai vu que certaines yaourtières comme celle de la marque Séverin coûtant plus ou moins 20 euros est accessible + de bonne qualité. bref, bon rapport qualité prix, même si certains utilisateurs ont eu à se plaindre de la fragilité de certains des pots de cette marque.

[Eré]

Tu me fais envie avec tes yogourts...mais je ne suis pas prête à investir dans une yaourtière, je me contenterai donc de mes yogourts nature industriels! C'est maaaaaaaaaaaaaaaal je sais mais n'ayant jamais goûté de yogourt maison je ne sais pas ce que je rate... Un jour, c'est sûr!